Si
le Vigeant m'était compté !
la course
de Vitesse-Rookies et l'Endurance Nationale de 4h organisés
par O3Z les 10, 11 et 12 août 2007 sur le Circuit du Vigeant
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Jeudi
9 aout 2007 : Sur la route.
Qui a dit que "Le plus difficile, c'est de partir
"
? Je n'en sais rien, mais moi j'y ajouterais que "Arrivée
est parfois incertain" !
Tout commence un semaine avant le départ où
j'apprend que mon co-équipier, Stéphane
CHIAZZA avec qui je partage aussi le trajet ne veut
pas prendre sa journée du jeudi, mais uniquement
l'apres-midi.
Résultat, pour partir au plutôt, et profiter
pleinement de ce week end organisé avec brio par
O3Z,
je me lance dans le chargement de son camion avec, heureusement,
l'aide de Myriam CESARIN qui fait partie de l'aventure.
On prend la route à 13h45 pour 30 minutes plutard
devoir se ranger en urgence sur la bande d'arrêt
d'urgence ... pneu éclaté. Changement type
relais d'endurance et on file à la station service
qui était à ... 300 métre !
On laisse refroidir les pneus en faisant une pause déjeuner
et on vérifie les pressions. Les pneus avant sont
visiblement sous gonfler, expliquant en partie l'éclatement.
On repars en se disant que nous avons utilisé notre
Joker "Roue de Secours".
200 km plus loin (youpi on a fait la moitié du
trajet !), on va faire le plein dans une station essence
de renom qui a pour emblême un produit de la mer.
Fond de cuve ou autre résidu d'eau, 50km plutard,
le moteur du camion se met à "tousser"
de plus en plus. Arrêt tous les 5km. On demonte
filtre à air, on regarde si des tuyaux ne seraient
pas pincés ou autre, mais rien ni fait, d'autant
qu'on ne trouve rien d'anormal. D'air d'autoroute en bande
d'arrêt d'urgence, le phénomêne semble
se s'attenuer en roulant à moins de 90 km/heure,
donc on s'exécute en espérant finir par
arriver sur le circuit !... et nous y sommes à
21h15, soit pas moins de 7h30 pour faire 400 km .....
L'équipe d'O3Z
n'étant ni au bar, ni au lit, j'ai pu m'occuper
des formalités administratives et prendre du roulage
pour le lendemain, mais il reste les motos à finir
de préparer pour le contrôle technique ...
obligation de le faire vendredi, puisque là faut
aussi penser à installer son paddock et accessoirement
manger.
Je retrouve avec plaisirs quelques amis comme dirait Lol
sur le forum
d'O3Z, c'est bien "la course des vacances
et des copains" ! L'histoire du départ retardé
et des incidents de route sont vite oubliés, y
compris le fait qu'il va bien falloir repartir sur Paris
avec le même camion ... gloups. |
Notez
la plaquette de remerciement des sponsors
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Allez
au dodo !
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Stéphane
décide de rester dans son camion. Je retrouve
donc Daniel NESTORET et Eric BARTHELEMY
(équipage #91) avec qui je partage le box. C'est
également là que notre assistance sera
hebergée. Dans le box d'à coté
nous retrouvons la joyeuse équipe du THT
(The Hive Team ... "l'équipe des ruches"
en français dans le texte)
Discussion, installation, apéro, repas ... et
zou au dodo.
Vendredi 10 août 2007 : essais libre, voir
chute libre !
Levé et petit déjeuner tranquille. Je
profite de la matinée, ayant peu de chose à
faire sur la moto : mettre les numéros à
l'avant, retirer la béquille latérale
et finir de m'installer dans le stand.
Vers 11h, je passe au contrôle technique sans
souci. Stéphane quand à lui à plus
de travail à faire sur sa moto et il se fait
recaler au premier passage, faute d'avoir des embouts
en téflon sur ses reposes pieds non rabattables.
Heureusement, il trouvera une solution de fortune qui
lui permet de passer au contrôle technique dans
l'après midi.
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Mon
premier roulage est vers 14h30. J'ai monté une
nouvelle demultiplication (14x43) pour tirer un poil
plus long qu'à Carole. Résultat, je suis
mal partout et je roule en 2'00 avec l'impression de
me battre avec ma boite dans tous les virages. N'ayant
jamais véritablement roulé au Vigeant
avec cette moto et s'agissant du 1er roulage du week-end,
je décide tout de même de persister sur
le second roulage du jour.
Vers
15h35, c'est au tour de Stéphane de partir rouler.
Je prend le chrono et me met sur le muret de la ligne
droite des stands ... mais point de Stéphane
2 minutes 30 plutard. Il a tiré tout droit dans
le 2éme virage et il est tombé. Il n'a
rien, mais la moto nécessite des travaux : poly
à renforcer, araignée cassée et
bocal de frein arraché. Heureusement, Hervé,
son beau frére et co-équipier lors des
4h de Carole du mois de mai, lui trouve une piéce
permettant de remettre en place le bocal. Stéphane
profite aussi des "travaux" pour faire changer
les pneus qui étaient fatigués. Notre
mécano, Rodolphe BARBIER, pas encore
partie de chez lui propose également d'amener
si nécessaire des piéces Honda.
De mon coté à 16h30, je repars pour ma
seconde séssion de roulage où je finis
par trouver mes repères avec la nouvelle démultiplication.
J'enchaine des 1'58 sans forcer et même des 1'57
... je viens d'améliorer mes chronos de l'an
dernier. Je reste donc en 14x43 en me disant que je
peux toujours changer samedi matin lors des essais chronos.
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Preparation de la
moto, du pilote ... et zou en piste
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A mon retour, la tête de fourche de la moto de Stéphane
n'était toujours pas démontée. Il
est suffisament ennervé de sa chute pour ne pas
lui mettre de pression supplémentaire. Je lui rappelle
tout de même qu'il a jusqu'à 18h pour appeler
Rodolphe si jamais d'autres piéces sont à
changer.
Frederic ORTEGA, notre fidéle Manger de
l'équipe des Stands arrive. Après une douche,
nous partons faire des courses histoire de prévoir
le miam-miam de notre assistance.
Nous invitons l'équipe 333, "Du rêve
et du gaz", à prendre l'apéro avec
nous et après un mini briefing nous partons pour
un tour à pied du circuit afin de tenter de trouver
le maximum de repères que je note dans mon petit
carnet des circuits.
Rodolphe arrive, ainsi que des amis de Daniel ... le BBQ,
four et poil tournent à fond pour nourir tout ce
petit monde dans la bonne humeur. |
Rien
de tel que de faire le circuit à pied pour mieux
le comprendre
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Samedi
11 août 2007 : Des chronos et une course.
A 8h30, la moto de Stéphane n'est toujours pas prête
et ses premiers essais chronos sont à 10h10. Je décide
2 choses : m'inscrire à la course de vitesse des Rookies
et à intervertir avec Stéphane nos séances
d'essais chronos, la mienne étant à 11h25. Petit
passage speed à l'administratif où la bonne
humeur d'Alain me permet de régler mon inscriptions
à la course de vitesse des rookies et je cours pour
partir à ma première séance d'essai chrono.
Sur la pré-grille, je dois expliquer pourquoi j'ai
un brassard rouge et un bracelet jaune, et surtout convaincre
que je ne suis pas en train de vouloir qualifier les 2 pilotes.
Après de longues explications, on me laisse tout de
même partir. J'ai un peu de mal à me mettre dans
le rythme partant pneu froid parmis les furieux déjà
en piste depuis 2 tours à la recherche du chrono. Je
finis tout de même à faire un 1'58"252,
ce qui me positionne en 65éme position sur les 94 équipages
engagés.
De
retour de ma séance, je cours voir la direction de
course, histoire de régulariser la couleur des bracelets
pour que Stéphane ne soit pas ennuyé en pré-grille.
A 11h25, tout est rentré dans l'ordre et Stéphane
peut s'élancer pour sa 1ére séance d'essai
chrono. Pneus neufs, l'appréhension de sa chute de
la veille, il roulera qu'en 2'14"096.
Ambiance
décontractée dans les stands
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J'enchaine
avec mon unique séance d'essai chrono pour la
course de vitesse des rookies, n'ayant pu participer
à la première du matin. Verdict, 1'58"683,
ce qui me positionne en 30éme position de la
finale A sur un total de 80 pilotes inscrits. Je suis
à la fois content de faire ma première
finale A, mais un peu deçu d'être si loin.
En regardant de pres, je m'aperçois que les premiers
ne sont pas tout à fait des rookies ... mais
bon, j'aurai surtout gagné 5 places si j'avais
refais mon chrono de ma séance de qualification
pour l'endurance.
Pendant que je me pause, Rodolphe s'occupe de demonter
mes jantes pour y mettre des pneus neufs. Au remontage,
on s'aperçoit que l'avant a été
monter à l'envers ... la qualité de service,
c'est plus ce que c'était ! Retour à l'expéditeur
pour un remontage éclair et me voilà repartie
pour ma seconde séance d'essai chrono pour l'endurance.
Rodage des pneus sur 3 ou 4 tours, drapeau rouge, nouveau
lancement de la séance ... je n'arrive pas à
vraiment rentrer dans le rythme pour pouvoir améliorer
mon chrono.
Stéphane enchainera alors pour sa seconde séance
avec un chrono en 2'09"254, soit quasi 5 secondes
de mieux. Encourageant pour la suite, bien que Stéphane
continue de se plaindre de sa moto qu'il sent vibrer
à chaque freinage, mais surtout qui sur-chauffe.
Constat, l'eau du radiateur est dans le sabot ! Quelque
chose à dû bouger lors de la chute et le
bouchon de radiateur d'Hornet mis par Stéphane
pour ne pas abimer celui d'origine laisse un peu sceptique
le mécano.
Tout est remis en état sans réellement
savoir si ca va tenir pour la course.
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Au
cumul de nos 2 temps, nous nous retrouvons 84éme des
94 équipages, soit en 38éme position de la finale
B. Pas terrible, mais si Stéphane continue de progresser,
nous devrions remonter dans le classement durant la course.
Mais avant de penser à la course d'endurance, je dois
me concentrer à ma course de vitesse.
Course
de Vitesse des Rookies - Finale A
Me voilà au départ de ma première course
de vitesse, et tout simplement à mon premier départ
avec cette moto.
La procédure nous permet d'effectuer un premier départ
pour le tour de chauffe qui, vu de l'extérieur, paraît
reussi. Personnellement, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir
trouver la puissance maximum avant delestage de la roue avant.
"Peut mieux faire" je me dis.
Cette fois, c'est la bonne. Feu rouge, feu vert et gaaaaaaaaazzzzzz
.... on est en final A de la course des rookies, et ca se
voit qu'il y a du stress et de la pression ! Quasiment à
chaque virage, il y a un tout droit ou une chute, à
tel point qu'à l'avant dernier virage du premier tour
le drapeau rouge est sortie. J'aurai donc le droit de faire
un 3éme départ pour 15 tours cette fois. Tout
se passe un peu pres bien pour tout le monde.
Bizarrement j'ai peu de souvenirs de la course ! Je me souviens
qu'il y a eu des bastons, des dépassements, mais peu
de souvenirs. C'est ça la différence entre la
vitesse et l'endurance ???? Je me rapelle tout de même
de la fin de la course. Vers le 10éme tour, alors que
j'assure ma position sans pouvoir remonter sur les 2 motos
qui me devancent, je m'aperçois que le pilote juste
devant moi prend de plus en plus large ses virages ... il
fatigue ! Je remet donc une petite couche pour remonter sur
lui et le passer ... et hop une place de mieux ! Du coup,
je remonte aussi sur l'autre moto devant moi. Je ne sais combien
de tour il me reste à faire, mais je me dis qu'une
nouvelle place est à prendre ... mais à la fin
du tour, je vois le drapeau à damier. 216 milliéme
nous sépare alors .... avec 17 tours au lieu de 15,
j'aurai peut être gagné une place de plus ;-)
En tout cas, le résultat montre que je me suis bien
battu, puisque de 30éme au départ, je me retrouve
21éme à l'arrivée avec un meilleur chrono
en 1'57"851.
Dans la soirée, Aline AUDOUARD vient rejoindre
notre assistance. Nous faison alors un briefing afin
de définir les rôles de chacun et le mode
de communication entre les pilotes sur la piste, le
panneauteur et le team manager.
Une pseudo stratégie est également définie.
Le départ sera pour Stéphane qui n'a jamais
connu de départ type "24h du Mans".
Pour le reste, ce sera des relais d'une heure à
moduler selon les évènements de course.
Ensuite, malgré un reveil matinal de prévu
le lendemain, nous n'oublions pas de passer une bonne
soirée autour de la table ;-)
L'assistance
est composé de (de gauche à droite sur
la photo ci-contre) :
Aline AUDOUARD en support,
Rodolphe BARBIER mécano, béquilleur
et pompier,
Myriam CESARIN chronométreuse et panneauteuse,
Fréderic ORTEGA responsable de l'équipe
des stands, Team Manager en interim, ravitailleur et
responsable du changement du transpondeur.
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"Sans assistance un pilote n'est rien. Merci à
vous."
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Dimanche
12 août 2007
Ca, c'est du brouillard !
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Réveil
difficile à 7h pour se retrouver dans un épais
brouillard qui semble ne jamais vouloir se lever. Les
organisateurs, le circuit et la direction de course s'arrachent
les cheuveux pour trouver une formule qui ne pénalise
personne avec ce brouillard qui à 9h30 est toujours
présent et qui ne permet pas de lancer la course.
Au final, il est décidé de donner le départ
de l'endurance à 10h30, de réduire la durée
des endurances à 3h30 (au lieu de 4 heures), tout
en conservant la course Classique Moto. Merci à
l'organisation de ne pas avoir sacrifié la finale
B et/ou le Classique Moto et merci au circuit d'avoir
accepté l'accés à la piste jusqu'à
19h30, sans oublier les commissaires de piste, chronométreurs
et directeur de course qui ont accepté d'être
en poste à l'heure du repas.
C'est donc à 10h que la procédure sera lancée
pour un départ à 10h30. |
Départ
et 1er relais : du brouillard et de la buée
On est pas au Bol d'Or mais
on s'y croirait presque ... n'est ce pas Rodolphe ?
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Nous
sommmes donc la 38éme moto rangée en épis.
Pour le départ du tour de chauffe, Stréphane
n'arrive pas à démarrer sa moto dont une
vitesse était enclenchée. Le temps de réaliser
la cause du non-démarrage, tout le monde est déjà
parti lorsque la moto de Stéphane démarre.
Ca sert aussi à cela le départ du tour de
chaud !
Les pilotes d'un coté de la piste, les motos de
l'autre, le départ est donnée par Alain
d'O3Z
au drapeau national tricolore. Stéphane reussira
mieux le départ. Il semble tout de même à
avoir du mal à trouver le rythme et il roule en
2'12, nous faisant perdre quelques places au classement
général. Tout le monde suit les chronos
de Stéphane et sur le bord du muret nous l'encourageons
pour qu'il mette du gaz.
Un quart d'heure après le départ, je vois
un temps en 2'08"850 et je me dis "Yes, le déclic
arrive", mais alors Fred me dit que Stéphane
demande à rentrer. Dans les stands, on ne comprend
pas pourquoi il veut rentrer, le moto ne présentant
visiblement pas de dysfonctionnement, peut être
une nouvelle surchauffe ? |
Stéphane au départ.
Allez cours Forest !
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Myriam (alias Mi²) au panneautage.
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2éme
relais : 1h05 pour remonter le temps
J'enfile donc mon casque et nous faisons rentrer Stéphane.
Le relais se passe bien et me voilà parti pour
une relais de 1h05 afin de rattraper au mieux la rentrée
anticipée de Stephane qui avait tout simplement
... de la buée sur la visiére !!!
Pneus froid, plaquettes neuves juste rodées au
papier de verre, j'entame mon premier tour avec prudence.
A la fin de ce dernier, Daniel me double plus que limite
en bout de ligne droite ... pas très sympa, d'autant
qu'étant en tour de chauffe il aurai pu me passer
beaucoup plus proprement un peu plus tard. Domage que
mes pneus étaient froid car je lui aurai alors
offert plus de resistance pour lui apprendre la politesse
;-)
Je prend mon rythme et roule régulier en 1'58 en
m'offrant quelques 1'57, dont un 1'57"337 qui sera
mon meilleur chronométre du week end. Nous étions
un peu plus de 43éme lorsque je prend mon relais.
Je me sens plutôt bien et j'enchaine dépassement
sur dépassement. Du coin de l'oeil, je surveille
mon équipe au panneautage en leur faisant des petits
signes pour dire que tout va bien et que je m'amuse. Après
1h de course, nous pointont à la 35éme position.
Mon premier relais d'une heure cinq touche à sa
fin, et on me panneaute IN-3 juste quand mon voyant de
réserve s'allume. Il me reste donc 3 tours à
faire avant de sortir. Nous pointons alors à la
27éme position.
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3éme
relais : c'est long 1h
Nouveau changement de pilote impeccablement géré
par le team. Stéphane pars pour un relais d'une heure
environ, toujours pour rattraper le temps du 1er rerlais écourté.
Stéphane souffre. Il a rapidement mal partout et surveille
son niveau d'essence en permanence pour savoir quand on le
fera sortir. Ces chronos oscillent entre 2'12 et 2'15. Il
dira après la course "je manquais d'entrainement
physique ces derniers temps" et cela se ressent immédiatement.
Il fera tout de même son heure de relais, pas possible
de l'écourter, sans quoi nous serions obligé
de faire une relais de plus ce qui nous pénaliserait
de beaucoup.
A la fin de son heure, nous pointons en 34éme position.
4éme et dernier relais : attaquer avec prudence
Je repars donc le couteau entre les dents avec pour objectif
de regagner le plus de place possible. Plus aucun espoir de
podium, même en catégorie 600, mais ce n'est
pas une raison pour baisser les bras.
Je régule entre 1'58 et 1'59. Les pilotes semblent
plus fatigués car je continue à doubler avec
une certaine aisance enroulant 1 seconde moins vite. Mon équipe
m'encourage et cela m'aide à garder le rythme car je
commence aussi à fatiguer.
On reste longtemps en 30éme position, je double, redouble
et on me panneaute toujours 30. "Il est où ce
29éme pilote !!!"
Enfin, je vois 29 sur le panneau d'affichage, et rapidement
27, puis 26, puis 24. Le temps passe plus vite ainsi ;-)
Il ne reste qu'un ou deux tours lorsque je remonte sur une
moto qui semble avoir un bon rythme. Je me dis "Allez,
je me le fais, il doit être le 23éme". Je
remonte sur lui et dans l'avant dernier virage, je le passe.
Un grand "Yeeeeeees" resonne dans mon casque.
Drapeau
à damier, tour d'honneur à remercier les commissaires
de piste et retour dans le parc coureur où les motos
sont immobilisées une demi-heure en cas de réclamation.
Finallement, ce n'était pas le 23éme, nous restons
donc en 24éme position ... pour un départ en
38éme position, ca reste honorable comme course.
Un
petit clin d'oeil à nos compagnons de box, Eric
BARTHELEMY et Daniel NESTORET (#91) finiront
sur la 2éme marche du podium en catégorie
600 et 5éme au général.
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Et
le retour ?
Et bien, sans encombre. Nous avons roulé tranquillement
et le camion n'a pas fait des siennes.
...
mais recherche rapidement un sponsor pour avoir un camion
;-)
Week-end fatiguant, mais très week-end où j'ai
pu croiser un grand nombre d'amis. A présent il me
reste à réfléchir sur ce que je vais
faire l'an prochain ...
Un grand merci à toute l'équipe venu nous aider
sur le circuit, mais aussi à tous mes partenaires,
MecaServices, Gemalto,
BMC qui m'ont permis de réaliser
cette course dans les meilleures conditions possibles, et
enfin au Team 6éme Avenue
qui a su m'apporter son soutien à chaque fois que possible.
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